Les notions avancées du grafcet
1 - Introduction
Soit le système automatisé suivant :
Le chariot fait des navettes entre un point A et un point B.
On veut le commander grâce à deux boutons : Marche et Arrêt.
C’est
à dire que le chariot commence à effectuer ses cycles une fois le
bouton Marche aura été appuyé et il arrêtera une fois son cycle terminé
si l’on a appuyé sur le bouton Arrêt.
Proposition de grafect :
Cette solution a un inconvénient :
pour arrêter le chariot il faut appuyer sur Arrêt au moment ou le chariot arrive en A.
Ce n’est pas satisfaisant. L’idée est d’avoir un grafcet qui lit les boutons et qui commande l’autre.
Ce sera un grafcet superviseur :
Dans
les cas plus généraux et plus complexes, le grafcet maitre
(superviseur) s’occupe du démarrage, de la séquence, de la
synchronisation et de l’arrêt de différentes taches.
Chaque
tâche est décrite par un grafcet commandé par le superviseur ou grafcet
de gestion des taches on parle ici de Notion de structures
hiérarchisées
2. Structure hiérarchisées d'un grafcet :
2.1. Structure d'un Sous-grafcet :
Dans
les automatismes séquentiels, il est fréquent de rencontrer des
séquences répétitives dans le même cycle. Une séquence répétitive peut
être représentée par un sous-grafcet ou grafcet sous-programme. Cette
notion de est empruntée au langage informatique.
Un grafcet sous-programme est écrit sous la forme d’un grafcet indépendant, connecté au grafcet principal.
Un
grafcet sous-programme peut lui-même contenir une macro-représentation
de lancement d'un grafcet sous-programme (structure imbriquée).
Il
existe une autre méthode pour rendre la main au grafcet maître, qui est
la plus utilisée. Elle utilise une étape de sortie avec une
temporisation pour maintenir la variable X25 à 1 pendant 1 s afin de
rendre la main au maître. Cette méthode s'appelle "Coordination
asynchrone"
2.2. Structure d'un grafcet de tâche :
Les
taches ont pour but de simplifier et de faciliter la description de
systèmes complexes en allégeant le graphisme d’un grafcet et en
détaillant séparément certaines parties.
(à rapprocher des procédures en programmation Informatique)
2.3. Structure de l'expansion en macro-étape :
Une macro-étape est une représentation unique d'un ensemble d'étapes et de transitions appelée expansion de la macro-étape.
Remarque : Aucune action ne doit être associée à une macro-étape.
La structure de l'expansion obéit à certaines règles de construction à savoir :
- l'expansion a toujours une étape d'entrée (E) et une étape de sortie (S) ;
- l'étape d'entrée est active dès le franchissement de la transition amont de la macro-étape ;
- l'activation de l'étape de sortie de l'expansion déclenche le franchissement de la transition aval de la macro-étape ;
+ une expansion de macro-étape peut comporter des convergences en ET ou en OU, divergences en OU et en ET;
+ une expansion de macro-étape peut contenir des macro-étapes.
2.4. Structure de l'expansion par encapsulation :
Une
étape encapsulante contient un ensemble d'étapes encapsulées dans un ou
plusieurs graphes partiels encapsulés. Un graphe encapsulé peut
lui-même contenir une étape encapsulante.
Une étape encapsulante peut être initiale
La désactivation d'une étape encapsulante provoque la désactivation de toutes les étapes de ses graphes encapsulés
2.3 - Forçages et figeages des situations :
Lorsque
l’on veut prendre en compte la sécurité, on risque d’avoir un
accroissement important de la complexité d’un grafcet. Au lieu de cela,
on peut imaginer qu’un grafcet peut avoir une influence globale sur un
autre grafcet par l’utilisation d’actions spéciales appelées des
macro-actions.
Les
macro-actions ne peuvent être émises que par une étape d'un grafcet
hiérarchiquement supérieur pour modifier la situation d'un grafcet
hiérarchiquement inférieur.
Exemple d'hiérarchie simple couramment adoptée.
1 - Introduction
Soit le système automatisé suivant :
Le chariot fait des navettes entre un point A et un point B.
On veut le commander grâce à deux boutons : Marche et Arrêt.
C’est
à dire que le chariot commence à effectuer ses cycles une fois le
bouton Marche aura été appuyé et il arrêtera une fois son cycle terminé
si l’on a appuyé sur le bouton Arrêt.
Proposition de grafect :
Cette solution a un inconvénient :
pour arrêter le chariot il faut appuyer sur Arrêt au moment ou le chariot arrive en A.
Ce n’est pas satisfaisant. L’idée est d’avoir un grafcet qui lit les boutons et qui commande l’autre.
Ce sera un grafcet superviseur :
Dans
les cas plus généraux et plus complexes, le grafcet maitre
(superviseur) s’occupe du démarrage, de la séquence, de la
synchronisation et de l’arrêt de différentes taches.
Chaque
tâche est décrite par un grafcet commandé par le superviseur ou grafcet
de gestion des taches on parle ici de Notion de structures
hiérarchisées
2. Structure hiérarchisées d'un grafcet :
2.1. Structure d'un Sous-grafcet :
Dans
les automatismes séquentiels, il est fréquent de rencontrer des
séquences répétitives dans le même cycle. Une séquence répétitive peut
être représentée par un sous-grafcet ou grafcet sous-programme. Cette
notion de est empruntée au langage informatique.
Un grafcet sous-programme est écrit sous la forme d’un grafcet indépendant, connecté au grafcet principal.
Un
grafcet sous-programme peut lui-même contenir une macro-représentation
de lancement d'un grafcet sous-programme (structure imbriquée).
Il
existe une autre méthode pour rendre la main au grafcet maître, qui est
la plus utilisée. Elle utilise une étape de sortie avec une
temporisation pour maintenir la variable X25 à 1 pendant 1 s afin de
rendre la main au maître. Cette méthode s'appelle "Coordination
asynchrone"
2.2. Structure d'un grafcet de tâche :
Les
taches ont pour but de simplifier et de faciliter la description de
systèmes complexes en allégeant le graphisme d’un grafcet et en
détaillant séparément certaines parties.
(à rapprocher des procédures en programmation Informatique)
2.3. Structure de l'expansion en macro-étape :
Une macro-étape est une représentation unique d'un ensemble d'étapes et de transitions appelée expansion de la macro-étape.
Remarque : Aucune action ne doit être associée à une macro-étape.
La structure de l'expansion obéit à certaines règles de construction à savoir :
- l'expansion a toujours une étape d'entrée (E) et une étape de sortie (S) ;
- l'étape d'entrée est active dès le franchissement de la transition amont de la macro-étape ;
- l'activation de l'étape de sortie de l'expansion déclenche le franchissement de la transition aval de la macro-étape ;
+ une expansion de macro-étape peut comporter des convergences en ET ou en OU, divergences en OU et en ET;
+ une expansion de macro-étape peut contenir des macro-étapes.
2.4. Structure de l'expansion par encapsulation :
Une
étape encapsulante contient un ensemble d'étapes encapsulées dans un ou
plusieurs graphes partiels encapsulés. Un graphe encapsulé peut
lui-même contenir une étape encapsulante.
Une étape encapsulante peut être initiale
La désactivation d'une étape encapsulante provoque la désactivation de toutes les étapes de ses graphes encapsulés
2.3 - Forçages et figeages des situations :
Lorsque
l’on veut prendre en compte la sécurité, on risque d’avoir un
accroissement important de la complexité d’un grafcet. Au lieu de cela,
on peut imaginer qu’un grafcet peut avoir une influence globale sur un
autre grafcet par l’utilisation d’actions spéciales appelées des
macro-actions.
Les
macro-actions ne peuvent être émises que par une étape d'un grafcet
hiérarchiquement supérieur pour modifier la situation d'un grafcet
hiérarchiquement inférieur.
Exemple d'hiérarchie simple couramment adoptée.
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